La Congolaise, professeure à l’université de Toledo (Etats-Unis) et ingénieure en électricité, a développé la technologie « Bi-level Equalizer », un égaliseur de batteries à Lithium-Ion, utilisées pour les voitures électriques et hybrides, les réseaux électriques, les satellites et dans le domaine aérospatial. « Bi-level Equalizer » permet d’équilibrer les cellules de batteries connectées en série et augmente la capacité de la batterie de plus de 30% ainsi que sa longévité.

Une batterie est un ensemble de cellules connectées en série. Les cellules sont semblables à des verres d’eau. Et l’eau représente la charge de la cellule. Pour bien gérer une batterie, il faut que le niveau d’eau soit le même dans tous les verres. D’une manière technique, l’état de charge (SOC) qui est mesuré en volts doit être le même dans chaque cellule. Quand l’état de charge est différent dans une cellule par rapport au reste des cellules, on dit que c’est une cellule faible, « weak cell ». Ce problème de cellule faible doit absolument être résolu car cela entraîne l’augmentation des risques d’incendie, la réduction de la longévité de la batterie, sa charge incomplète et sa décharge incomplète.

Sur le marché actuel, deux types de technologies existent pour régler le problème du « weak cell » : les égaliseurs passifs et actifs. Les égaliseurs passifs sont moins cher mais ont une faible performance car ils dissipent seulement l’énergie de la cellule : ils enlèvent l’eau des verres pleins pour réduire le niveau de l’eau à celui de la cellule faible. Ils n’améliorent pas la performance et la capacité de la batterie car ils ne peuvent pas ajouter de charge (eau) dans chaque cellule (verre). Pour pallier ce problème, les égaliseurs actifs, quant à eux, transfèrent la charge (l’eau) entre les cellules (verre) mais ils coûtent dix fois plus cher que les égaliseurs passifs.